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De Gloire en Gloire

PAR LA GRÂCE, À TRAVERS LA FOI

Chapitre 12

De Gloire en Gloire, Livre gratuit écrit par David W. Dyer

Une publication des A "Grain Of Wheat" Ministries

Écrit par David W. Dyer

Traduction: De Araujo Ribeiro Leopoldino M.

La plus grande partie des citations bibliques sont de la Bible Thompson version Louis Segond révisée, dite à la Colombe, publié en 1990 par les Éditions Vida, Miami, Floride, conjointement avec B.B. Kirkbride Bible Company.

Indice

Chapitre 1: L'AMOUR DE DIEU

Chapitre 2: L' OFFRANDE DE LA VIE

Chapitre 3: LES DEUX ARBRES

Chapitre 4: LES DEUX NATURES

Chapitre 5: LA SENTENCE DE MORT

Chapitre 6: LE SALUT DE L'ÂME

Chapitre 7: LE TRIBUNAL DE CHRIST

Chapitre 8: MONTAGNES ET VALLÉES

Chapitre 9: LE SANG DE L'ALLIANCE

Chapitre 10: DIVISANT ÂME ET ESPRIT (1)

Chapitre 11: DIVISANT ÂME ET ESPRIT (2)

Chapitre 12: PAR LA GRÂCE, À TRAVERS LA FOI (Chapitre Actuel)

Chapitre 13: A L'IMAGE DE L'INVISIBLE

Chapitre 14: L’ESPÉRANCE DE LA GLOIRE



Chapitre 12: PAR LA GRÂCE, À TRAVERS LA FOI


Dans ce livre, nous avons parlé du salut de l'âme. Nous avons étudié le merveilleux plan de Dieu pour créer une épouse pour Lui-même, à travers laquelle Il peut se révéler au monde et même à l'univers. Nous avons également examiné notre responsabilité à l'égard de ces grandes vérités. Lorsque nous méditons sur ces révélations spirituelles, nous devons garder fermement à l'esprit quelque chose: l'œuvre que Dieu fait en nous est vraiment le travail de Dieu. Nous ne pouvons pas réaliser seuls. Aucune des merveilleuses réalités spirituelles pouvons-nous entrer en dehors de Lui.. Nous pouvons découvrir cela en (Ph2:12-13), “... travaillez à votre salut avec crainte et tremblement; car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon Son bon plaisir”. Nous lisons que nous devons coopérer avec Lui, mais c'est vraiment Lui qui fait le travail.

Tout ce qui concerne l'œuvre de Dieu en nous est le résultat de Sa merveilleuse grâce. Nous croyons en Lui, parce qu'Il est miséricordieux envers nous; nous grandissons en Lui, à cause de la grâce qu'Il nous accorde. Nous Le suivons, à cause de Sa puissance qu'Il nous donne librement pour surmonter les obstacles et l'ennemi. Tout est le résultat de Sa grâce. Beaucoup définissent la “grâce” comme la faveur imméritée de Dieu. C'est certainement vrai. Nous ne méritons rien de Lui. Cependant, à cause de Son grand amour, Il est venu et est mort pour nous. Il nous a offert gratuitement le pardon. Et encore plus merveilleux que le pardon, Il nous a donné de Sa propre Vie éternelle. Et, encore plus incroyable, mais vrai, Il nous a ouvert la voie pour grandir jusqu'à ce que nous atteignions ce qu'Il est, devenant des ainsi “participants de la nature divine” (2P1-4). C'est une faveur ou “grâce” vraiment imméritée.

Lorsque nous arriveront devant Son trône, le Jour du Jugement, s'il y a quelque chose de bien en nous, nous ne recevrons aucun bénéfice pour cela. “Afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu” (1Co 1-29). Tout le travail incroyable et glorieux qui a été accompli en nous sera le résultat de Sa grâce et de Sa miséricorde. L'amour de Dieu le pousse à œuvrer patiemment en nous, afin d'exprimer toute Sa volonté à travers nous . Bien que nous puissions penser que nous sommes zélés, obéissants ou consacrés, tout cela est la démonstration de Sa merveilleuse grâce.

Le travail que le Saint-Esprit fait en nous est selon notre foi. Pour recevoir Jésus nous devons avoir la foi en Lui. Et pour grandir en Lui nous devons continuer à marcher dans la foi. Tout progrès spirituel est entièrement basé sur notre foi. De plus, même la foi que nous avons est le résultat de la merveilleuse grâce de Dieu. Cela ne vient pas de nous, mais “c'est un don de Dieu” (Ep2:8). Peut-être qu'un bon moyen de comprendre la foi est d'examiner rapidement l'expérience du père de la foi - Abraham. Nous pouvons constater comment il a pu avoir la foi, et peut-être découvrir comment Dieu nous donne la foi.

Les Écritures disent: “... la parole de l'Éternel fut adressée à Abraham dans une vision “ (Gn15:1). Puis en (Gn15:6) il est écrit “Abraham eut confiance en l’Éternel, qui le lui imputa à justice”. La séquence de ces deux événements est très significative. Premièrement, Dieu a manifesté de façon surnaturelle Sa volonté et Sa gloire à Abraham. Alors Abraham a cru. Sa réponse à la vision céleste fut la foi. Il a répondu à la révélation divine en croyant ce que Dieu Lui a révélé et en croyant que Dieu tiendrait Sa promesse. D'un autre côté, remarquez que la foi n'était pas le résultat de ses propres efforts ou le raisonnement de son intelligence. Abraham ne marchait pas dans le désert par une nuit étoilée, regardant les cieux en pensant: “Qu'il doit y avoir un Dieu”. Ou avait l'impression qu'il y a un Dieu et qu'Il voulait Lui accorder “beaucoup de descendants”.

Dieu, après “qu'Abraham cru”, ne S'est pas précipité pour Se montrer à Abraham. Non, la foi d'Abraham est venue d'une façon tout à fait différente. Premièrement, Dieu s'est révélé; deuxièmement, Abraham a cru. C'était ce genre de foi qui plaisait à Dieu et Lui faisait classer Abraham comme juste. Quel merveilleux événement cela a dû être quand Dieu s'est révélé à Abraham! Vous souvenez-vous du premier jour où Dieu S'est révélé à vous? Si vous êtes chrétien aujourd'hui, c'est parce que Dieu, à un certain moment et d'une certaine manière, S'est manifesté à vous et votre réponse à cela a été la foi. Vous devez avoir dit quelque chose comme Dieu est réel je L'ai vu. Il S'est manifesté à moi, et maintenant je crois en Lui”. À moins que vous ayez connu personnellement le vrai Dieu par la révélation de Jésus-Christ, vous ne pouvez pas être considéré par Lui comme un vrai chrétien.

Nous allons maintenant poursuivre avec une courte définition de la foi. “La foi est la réponse humaine à la révélation divine”. Une fois que Dieu nous montre quelque chose à Son sujet, alors nous croyons. Mais, à moins qu'Il ne choisisse de Se révéler à nous, rien de ce que nous pouvons faire ou penser ne peut être qualifié de “la foi réelle”. À moins de l'avoir “vu” dans une certaine mesure, nous ne pouvons pas croire en Lui. Nous pouvons peut-être donner notre approbation mentale à quelque chose que nous lisons ou entendons sur Dieu, mais ce n'est pas ce que la Bible appelle la “foi”. Jacques nous enseigne que même les démons ont une sorte de foi en Dieu. Ils “croient et tremblent” (Jc2:19). Mais la foi qui sauve - la foi authentique - le genre de foi qui justifie, devant Dieu, celui qui l'a, est la foi qui résulte de la révélation de Dieu Lui même.

Malheureusement, tous les hommes ne réagissent pas à la révélation divine avec foi. Dans la Bible, nous lisons à propos de nombreuses personnes qui ont réagit à la manifestation du pouvoir et divinité de Dieu avec incrédulité. La plupart d'entre nous imaginent probablement que si Dieu parlait de façon audible du ciel, tout le monde croirait. Cependant, ce n'est pas le cas. Plusieurs fois, dans l'Évangile, il est enregistré que Dieu a fait exactement cela. Une fois, Jésus priait le Père et a dit: “Père, glorifie ton nom”. En réponse à cela, une voix est venue du ciel disant: “Je l'ai déjà glorifié et Je le glorifierai encore” (Jn12:28). Bien que toute la foule ait entendu la voix de Dieu, tous n'y ont pas cru. Certains d'entre eux ont dit: “C'était certainement le tonnerre”. Leur réaction a été celle d'un manque total de foi. Ils ont entendu la voix de Dieu de manière audible et pourtant ils ont choisi de ne pas croire la réalité de ce qui venait de se produire.

Un autre exemple notable d'une telle incrédulité est celui où Jésus a ressuscité Lazare d'entre les morts. Après cet événement, nous lisons que beaucoup de ses disciples ont cru en Lui. Mais il y en avait parmi la foule qui, même s'ils l'ont vu mort, ne pas cru. Au lieu de cela, leurs cœurs ce sont endurci. La vraie foi se produit lorsque le cœur humain répond positivement à Dieu. Lorsque Dieu, par Sa miséricorde, Se révèle à nous d'une manière ou d'une autre, nous sommes en mesure de choisir de croire ou non. Lorsque nous choisissons la foi, elle nous conduit à une relation avec Dieu. Le résultat de notre croyance est l'intimité avec Dieu. Ensuite, nous recevons Son Saint-Esprit et sommes nés de nouveau. Ce n'est cependant pas la fin. Bien au contraire, c'est le début d'une relation intime permanente avec Lui.

JUSTIFICATION PAR LA FOI

L'un des principaux dogmes de l'Église évangélique moderne est la justification par la foi. Cela signifie que nous sommes justifiés devant Dieu, à cause de notre foi en Lui. Avec cela, nous essayons de démontrer que Dieu entre en relation avec nous et a une communion intime avec nous, non pas à cause du travail que nous avons fait pour Lui plaire, mais parce que nous croyons en la révélation de Son Fils. Notre foi est en Jésus, qui S'est montré à nous, c'est la base de notre relation avec Dieu.

Notre Dieu, à cause de notre foi, interagit avec nous d'une manière intime et personnelle, comme si nous étions complètement justes. À la suite de notre foi, Il nous a imputé la justice (Rm4:22-24). C'est un acte de grâce, rien de plus. Nous ne méritons pas d'être considérés comme justes, mais par la grâce de Dieu, Il entre en relation avec nous comme si nous étions vraiment sans péché.

Cependant, nous devons clarifier une chose: la foi dont nous parlons - la foi qui nous justifie aux yeux de Dieu - est une foi vivante. Ce n'est pas simplement le fait que nous avons cru en Jésus, supposons, il y a vingt ans. C'est une foi qui est active, maintenant. En ce moment, nous répondons avec foi à ce que notre Seigneur nous révèle. Nous entendons Sa voix. Nous croyons en Sa Parole vivante et nous Lui obéissons. C'est le genre de foi qui nous justifie. Un grand nombre de croyants espèrent simplement que, parce qu'ils ont cru en Jésus dans le passé ou parce qu'ils étaient d'accord avec un fait biblique, Dieu les considèrent désormais comme justes. Cependant, ce n'est pas le cas. Pour être considéré comme juste par Dieu, nous devons avoir une foi vivante, quotidienne et active.

Notre frère Jacques a tenté de corriger une fausse impression qui prévalait déjà à son époque. C'était qu'une sorte de foi mentale statique était suffisante. Peut-être qu'il y avait dans l'Église de leur temps des gens qui supposaient aussi que, puisqu'ils ont cru “à un certain moment” ou “en quelque chose”, ils étaient justifiés par cela. Mais Jacques s'y est opposé. Il a affirmé avec fermeté et à plusieurs reprises que “la foi si elle n'a pas les œuvres elle est morte en elle même” (Jc2:17, 20, 24, 26). Il déclare que nous sommes justifiés “par nos oeuvres”. Sur ce, il a insisté pour que notre foi produise quelque chose. Elle devrait se manifester quotidiennement dans nos vies, avec des résultats réels et tangibles qu'il appelle des “œuvres”. Cela devrait être une réalité à travers notre relation vivante avec Dieu. Autrement il s'agit d'une foi morte, par laquelle nous ne pouvons pas être justifiés. Les “œuvres” dont il a parlé ne sont pas simplement de bonnes œuvres, mais des évidences de la soumission de toute notre vie à Christ. Elles sont la manifestation visible d'une foi vivante et d'une communion quotidienne avec Dieu.

Jacques ne contredit pas Paul quand il insiste sur les “œuvres”. Il ne nie pas le besoin de la foi. Il ne conteste en aucun cas la “justification par la foi”. Son but était de clarifier exactement quel genre de foi est nécessaire pour être justifiés devant Dieu. Il insistait simplement sur le fait que notre foi doit être une foi vivante. Nous devons maintenir une intimité avec Jésus. Nous devons avoir une relation de foi active en Lui. La preuve de cette foi vivante ce sont les fruits que nous produisons maintenant. Seule ce genre de foi nous rend justes devant Dieu. Jacques nous montrent: “que la foi et les œuvres agissent ensemble, et que par les œuvres la foi est rendu parfaite” (Jc2:22).

Jésus nous a ouvert la voie. Il “justifie les êtres humains par la foi...” (Gal 3: 8). Sa grâce est disponible en abondance. Cependant, combien d'enfants de Dieu vivent aujourd'hui dans un état d'incrédulité? Malgré le fait qu'un jours ils ont cru, ils sont devenus froids. Dans le passé, ils marchaient dans l'intimité et en communion avec Dieu, mais aujourd'hui ce n'est pas le cas. Il leurs parlent, mais ils refusent de L'écouter. Dieu Se révèle à eux, mais ils nient que cela vient de Lui. Il les corrigent, mais ils ne reconnaissent pas Sa discipline. Pour une raison quelconque, ils ne veulent plus entendre ce qu'Il dit, alors ils inventent des excuses. “Cela ne peut pas venir de Dieu”, raisonnent-ils. “Il n'attend pas de moi une chose pareille”. C'est ainsi, qu'ils le renient, refusent ce qu'Il dit et rejettent ainsi Son autorité dans leurs vies.

Lorsque cela se produit, le travail de salut dans leurs vies est à l'arrêt. Et la communion intime avec Dieu est rompue. Ils ne “marchent plus par la foi”. Et parce qu'ils n'ont plus de foi vivante, ils ne sont plus justifiés. Ce n'est que lorsqu'ils se repentiront et choisiront d'entendre Sa voix que Dieu peut les considérer justes et ainsi accorder gratuitement Sa grâce.

FOI ET OBÉISSANCE

De nouveau, l'expérience des enfants d'Israël dans le désert devient un exemple important pour nous. Ils traversèrent le désert pendant des mois et cela avait été un très long et brûlant voyage. Enfin, ils ont atteint l'endroit où ils pouvaient voir leur objectif, la Terre Promise. Avant de traverser le Jourdain, Moïse a envoyé douze hommes pour entrer dans le pays et l'espionner. Ils devraient apporter un rapport de tout ce qu'ils y verraient.

Pour dix des douze hommes, leur expérience à Canaan fût effrayante. Ils ont vu des géants là-bas. Les villes étaient fortifiées. Et donc, ils ont persuadé les gens de se rebeller contre la volonté de Dieu. Ces hommes n'avaient pas la foi. Ils ne croyaient pas que Dieu donnerait à ses serviteurs le pouvoir de faire ce qu'Il leur avait dit de faire. Ainsi, leur manque de foi a entraîné la désobéissance.

C'est exactement ce qui arrive aujourd'hui à certains croyants. Ce sont des enfants de Dieu. Ils ont reçu Jésus par la foi. Ils ont été baptisés, de même que les enfants d'Israël traversèrent la mer Rouge (1Co10-2). Cependant, pour une raison quelconque, ils ont cessé de croire de manière vivante. Ils ne marchent plus dans l'intimité avec Dieu. D'une manière ou d'une autre, ils ont trouvé quelque chose dans leur cheminement spirituel qui les a effrayés ou offensés. Peut-être ont-ils bloqués devant un défi qu'ils jugeait trop difficile pour être vaincu. Peut-être Jésus leur demandait quelque chose, pour laquelle ils ne se sentaient pas préparés ou disposés à accepter. Puis ils ont bouché leurs oreilles pour ne pas entendre Sa voix. Ils ont cessé de répondre par la foi a Sa révélation et à Sa direction. Son ancienne communion intime avec Jésus s'estompa et devint un souvenir doux-amer.

Lorsque nous vivons par la foi, nous vivons également dans l'obéissance à Dieu. Les deux vont de pair. Il est impossible d'avoir un relation de foi active en Jésus-Christ en désobéissant. Quand nous n'obéissons pas à notre Seigneur, nous ne marchons pas par la foi. Notre refus d'écouter Jésus et de Lui obéir, c'est se rebeller contre Sa volonté et un manque de foi. Quand Dieu nous guide dans une direction, nous devons croire que c'est la meilleure chose pour nous. Quand Il nous dirige sur un terrain de notre vie que nous trouvons effrayant, nous devons avoir la foi qu'Il sait ce qu'Il fait et qu'Il sera avec nous. Face à des situations difficiles, voire impossibles, nous devons choisir de croire qu'Il est capable de vaincre l'ennemi à travers nous. Ce n'est que de cette manière que nous pouvons marcher dans la foi qui nous justifie devant Dieu.

LE JUGEMENT DE DIEU

Lorsque nous vivons dans la désobéissance, nous vivons dans le péché. (Rm14:23) déclare: “... Tout ce qui n'est pas le produit d'une conviction est péché”. Lorsque nous désobéissons, c'est parce que nous ne croyons pas. Par conséquent, puisque nous ne marchons pas dans la foi, nous ne sommes pas justifiés. Dieu ne nous considère pas comme justes. Notre manque de foi, irrite Dieu et ne nous rend pas justes devant Lui.

(He3:13-17) parle de ceux qui ont quitté l'Égypte, mais n'ont pas réussi à entrer et à posséder la Terre Promise, en raison de leur manque de foi. Ils ont été endurcis par la tromperie du péché. En conséquence, leurs “cadavres sont tombés dans le désert”. Ces versés parlent aussi de nous aujourd'hui. Comme nous l'avons vu dans les chapitres précédents, nos choix portent de réelles conséquences . Si nous n'avançons pas par la foi, jour après jour, en suivant et en obéissant à Jésus, alors nous ne plaisons plus à Dieu. Nous ne sommes plus dans un état où nous pouvons goûter Sa grâce. Son mécontentement, plus que Sa bénédiction, demeure sur nous.

Par conséquent, à moins que nous ne nous repentions et nous tournions vers Lui, en faisant Sa volonté, nous subirons les conséquences révélés par Sa Parole. Comme nous l'avons vu auparavant, l'une des conséquences les plus graves est que la partie non transformée de notre âme sera perdue (Mt 16:25; Mt 10:39; Lc9:24,17:33; Jn12:25).

Nos “cadavres” tomberont dans le désert. Nous subirons une perte importante et irrécupérable. Le jugement sur les enfants désobéissants sera exécuté. Si nous ne suivons pas Dieu par incrédulité, alors nous ne pouvons pas goûter les bénédictions de la foi, mais seulement les mauvaises conséquences de la désobéissance. Comme nous pouvons le voir en (He6:8) nous serons ces gens dont la destinée est d'être brûlées par la présence de Dieu.

C'est pourquoi en (He3:13-14) Paul “nous encourage à nous exhorter les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu'on peut dire: Aujourd'hui! afin qu'aucun de nous ne s'endurcisse par la séduction du péché”. Et au verset 14: “Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous retenions fermement jusqu'à la fin l'assurance que nous avions au commencement”. Cela a certainement été écrit pour les croyants. Par conséquent, les mots “pourvu que” sont extrêmement important pour nous. Puisque nous avons reçu Christ, Il nous faut continuer une relation de foi vivante avec Lui, afin qu'Il nous soient favorables et nous accordent la récompense. Devenir “participants de Christ” veut dire être participants de Sa plénitude.

LA FOI N'EST PAS L'ESPERANCE HUMAINE

Beaucoup de gens aujourd'hui, méconnaissant la foi, ont essayé de la transformer en une espérance humaine. Ils s'imaginent à tort que s'ils lisent simplement la Bible, choisissent des passages qu'ils aiment et donnent leur consentement mental aux vérités qui y sont exprimées, cela peut être qualifié de “foi”. Malheureusement, ce n'est qu'une activité de l'âme, qui ne peut pas nous aider.

Aucune quantité de déclarations continues de vérités bibliques ne nous conduira à la foi authentique. Seule la révélation surnaturelle de Dieu peut le faire. Les Écritures affirment que: Jésus “... manifesta Sa gloire et Ses disciples crurent en Lui” (Jn2:11). Une fois que Jésus se révèle ainsi que Sa volonté, alors nous pouvons choisir de croire. C'est le genre de foi dont parle la Bible.

Les êtres humains qui ont une compréhension terrestre de la foi ne peuvent pas discerner la révélation spirituelle. Parce qu'ils ont grandi avec leurs compréhension terrestre sur la foi - c'est-à-dire donne notre assentiment mental à une idée - ils imaginent pouvoir l'appliquer dans la vie “chrétienne”. Ils seront frustrés car ce genre de raisonnement mental ne fonctionne jamais dans le domaine de l'esprit. Il génère simplement une sorte d'espérance humaine.

Seuls ceux qui ont “vu” Dieu et qui Lui répondent avec foi, seront considérés justes. Notre foi, c'est-à-dire notre réponse à la révélation de Dieu, nous permet d'entrer dans ce qu'Il nous révèle. Beaucoup de chrétiens pensent et affirment qu'ils “ont la pensée de Christ”, mais leurs vies démontrent que leurs pensées ne sont pas dominés par Lui. Leurs paroles et actions montrent que le Saint-Esprit ne les a pas encore libérés du formatage de ce monde satanique. Leurs pensées ne sont pas du tout celles de Christ. En générale ces individus croient également qu'ils sont déjà complètement sauvés, sanctifiés et purifiés. Mais ici aussi, leurs vies révèlent la tromperie de leurs “foi”. En citant des versets de la Bible, ils pensent qu'ils possèdent quelque chose, mais qu'en réalité n'est que le fruit de leurs imagination. Il ne s'agit pas de la foi vivante.

ILLUSION DANS L'ÉGLISE

Certes, Dieu nous donne gracieusement “...toutes choses” (Rm8:32). Il nous a ouvert la voie pour entrer dans tout ce qu'Il est. Mais la triste réalité est que de nombreux chrétiens n'y entrent pas. Ils imaginent simplement qu'ils sont déjà entrés. Ils entendent parler des grandes vérités bibliques, les approuvent mentalement et espèrent que, d'une manière ou d'une autre, cela les concerne aussi. Les églises aujourd'hui, sont remplit de chrétiens qui vivent dans cette erreur. Ils parlent, prient, louent et même prêchent des choses qui ne correspondent pas à leurs réalité. Bien que ce qu'ils disent soit vrai, du point de vue biblique, elles ne vivent pas cette réalité.

Un acteur célèbre a dit un jour: “La différence entre les prédicateurs et les acteurs est la suivante: les acteurs parlent de choses qui ne sont pas vraies, comme si elles l'étaient, mais les prédicateurs parlent de choses qui sont vraies comme si elles n'étaient pas vraies”. Quelle terrible accusation! Qu'en est-il du christianisme moderne qui produit une sorte d'illusion que même les impies perçoivent? Pourquoi notre “croyance” ne produit-elle pas de fruits? Pourquoi ces choses précieuses ne sont-elles pas réelles dans la vie quotidienne?

Il y a deux principaux facteurs qui semblent contribuer à ce problème: premièrement, le diable a réussi à obscurcir la vérité de Dieu. Par ses mensonges et ses demi-vérités, il trompe les enfants de Dieu, et les éloignent de leurs héritage. Focalisons-nous sur le plus grand de leurs mensonges. Ils sont convaincus, qu'ils possèdent déjà les précieuses promesses spirituelles de Dieu, même s'ils ne la possèdent pas encore. Le diable a propagé cette erreur à travers d'une définition trompeuse de la foi et de la grâce. Ainsi, il a trompé les chrétiens en leurs faisant croire qu'ils n'ont pas besoin de subir une transformation ici et maintenant, car cette vraie justice n'existe que dans l'esprit de Dieu. Satan a fait de l'Évangile une sorte de conte de fées, qui n'est réel que dans le monde imaginaire. C'est exactement ce dont Paul nous met en garde. Il prédit que dans les derniers jours, les gens “...détourneront l'oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables “ (2Tm4: 4).

Et quelles sont ces “fables”? Ce ne sont que des choses imaginaires. C'est la pensée que toutes les promesses de Dieu sont pour le futur - une sorte d'utopie dans le ciel, quand nous mourrons. C'est la croyance que la justice et les autres vertus saintes n'existent que dans l'Esprit de Dieu et peu importe si elles fond partie de nos vies maintenant ou pas. C'est l'erreur de penser que Dieu ne voit que Jésus et non la manière dont nous agissons, parlons et pensons vraiment. C'est la pensée que nos récompenses sont futures et physiques et qu'elles n'ont rien ou presque rien à voir avec notre expérience d'aujourd'hui. C'est l'impression qu'il n'y aura pas de conséquences négatives pour la désobéissance des enfants de Dieu.

Ce sont les mensonges de l'ennemi. Une grande obscurité pèse sur l'Église de notre temps. “Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres!” (Mt6:23). Le résultat de croire ces mensonges est que nous ne sommes pas encouragés à entrer en Christ aujourd'hui et prendre possession de tout ce qu'Il est. Penser que nous avons déjà tout reçu nous n'attendons ni ne cherchons à vivre davantage. Croyant que notre récompense a très peu à voir avec la façon dont nous vivons aujourd'hui, nous cessons de nous soucier de l'état véritable de notre âme. La crainte de Dieu a disparu. Pour beaucoup, le christianisme consiste uniquement à essayer d'éviter les péchés évidents, qui pourraient offenser les autres, puis à essayer continuellement de se rassurer mutuellement que tout va bien, alors que ce n'est manifestement pas le cas.

Voilà ce que signifie recevoir “la grâce de Dieu en vain” (2Co6:1). Même si toutes les bonnes choses nous sont offertes, de nombreux chrétiens ne s'approprient pas d'elles. Même si notre Seigneur a tout fait pour nous, nous ne Lui permettons pas d'opérer Son œuvre de transformation en nous. Dieu, dans Sa grande bonté, ne désire pas que nous méprisons “ ...les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu nous pousse à la repentance” (Rm2:4). Nous devons Lui confier nos vies afin qu'Il puisse réaliser Sa volonté. Le fait qu'Il S'est donné pour nous devrait nous encourager à nous remettre complètement à Lui.

Si nous ne faisons pas l'expérience par nous-mêmes de toutes les choses merveilleuses que Dieu nous a gracieusement offertes, nous abusons de Sa bonté. En foulant aux pieds la grâce qui nous est offerte, nous outrageons l'Esprit de la grâce (He10:29). Lorsque la vérité de Dieu ne nous encourage pas à ouvrir nos vies et à Le laisser faire Son œuvre, nous nous privons de la grâce de Dieu (He12:15). Les mensonges de l'ennemi et notre propre rébellion nous éloignent de ce qui devrait légitimement nous appartenir.

Deuxièmement, un élément important qui contribue à notre manque de progrès spirituel aujourd'hui, est notre refus de mourir. Comme nous l'avons vu au chapitre cinq, une partie importante de l'œuvre de Dieu en nous est de provoquer la mort de la l'ancienne vie avec sa vieille nature. Pour suivre Jésus, nous devons vouloir “renoncer à nous mêmes et nous charger de notre croix” (Mt16:24) par d'autres mots, nous devons mourir à nous mêmes. Bien sûr, ce n'est pas ce que la chair veut entendre. C'est le point où beaucoup glissent et tombent. Beaucoup aiment entendre et boire “le lait de la Parole”, mais la nourriture solide ne leurs plaît pas. La “prédication de la croix” est en fait une nourriture solide. Ce n'est pas facile à digérer.

Les choses merveilleuses, presque inimaginables que Jésus nous offre sont passionnantes. Mais il y a un prix à payer. Même s'ils sont totalement gratuits, même si Jésus a déjà payé le prix le plus élevé pour nous, il y a toujours un coût humain. Pour pouvoir prendre possession de tout ce que Dieu offre, nous devons perdre notre propre vie (PSUCHÊ) (Mt16-25). Pour qu'Il puisse Vivre à travers nous, nous devons mourir.

Il ne fait aucun doute, que c'est une des raisons pour lesquelles, si peu d'enfants de Dieu, laissent Christ prendre le contrôle de leurs vies afin de Vivre à travers eux. Le coût pour eux est trop élevé. Ils n'ont peut-être jamais entendu le message complet de Jésus. Il est possible que le “conseil de Dieu” complet n'ait jamais atteint leurs oreilles (Ac20:27). Par conséquent, ils ne se sont jamais assis pour “calculer la dépense” (Lc14:28).

Le résultat malheureux est qu'ils résistent aux tentatives du Saint-Esprit de vouloir les amener à maturité. N'étant pas prêts à subir la mort de Christ en eux, ils refusent la mort du vieille homme et par la même occasion la grâce de Dieu qui les sauverait de ce qu'ils sont. Toute réticence de notre part entraîne une interruption immédiate de notre progrès spirituel. Comme nous l'avons vu plus tôt, notre Seigneur ne forceras jamais notre volonté. Donc, quand nous devenons réticents à laisser la croix opérer dans nos vies, lorsque nous aimons qui nous sommes plus que nous aimons Christ, ou lorsque nous n'éprouvons pas le désir de “marcher par la foi” et laisser Jésus conduire nos vies, alors notre progrès spirituel s'arrête.

LA JUSTICE DE DIEU

Nous avons parlé dans ce chapitre à propos de la justice imputée. C'est le fait que, en raison de notre réponse de foi (à Sa révélation), Il interagit avec nous comme si nous étions vraiment justes. Cependant, il y a une autre “justice” révélée dans le Nouveau Testament. C'est une justice qui, elle aussi, est le résultat de notre foi. C'est la justice de Dieu (Ph3:9).

Notre Dieu pardonne nos péchés, Se fait discret par rapport à nos fautes et S'engage dans une relation avec nous dans un but bien précis. Il nous considèrent comme si nous étions justes, afin que nous devenions vraiment justes. Notre foi nous conduit à une intimité avec Dieu, qui nous transforme vraiment. Cette relation qui implique de recevoir la vraie Vie de Dieu, et Sa nature divine, est destinée à modifier notre être - au niveau le plus fondamental. Cette transformation est le résultat de notre foi active. C'est quelque chose qui commence à se percevoir dans notre âme. Par cette foi, Dieu commence à transformer notre âme, remplaçant petit à petit nôtre vie, par Sa Vie et puis il commence à s'exprimer à travers nous. De cette façon, nous commençons à refléter Sa justice.

Cette justice n'est pas la nôtre, mais “c'est le don de Dieu” (Ep2:8). Elle n'a pas comme origine notre justice, mais coule à travers nous en provenance de Dieu qui est la source et se manifeste à travers des êtres humains. Ce genre de justice n'existe pas seulement dans l'Esprit de Dieu. Elle est bien visible, ici sur la terre. Ce n'est pas le résultat d'un effort personnel, mais la conséquence de notre foi quotidienne et vivante en Dieu. Notre foi dans la révélation de Dieu nous pousse à une relation intime avec Lui, qui est la source de notre relation avec Dieu, et nous pousse à Lui obéir. Cela nous pousse à Lui ouvrir tout notre être, afin qu'Il domine totalement sur nous. C'est ainsi que nous faisons Sa volonté.

Si notre foi est réelle, elle produira des résultats. Lorsque notre foi est vivante, la justice authentique de Dieu “...exerce en nous un fruit paisible...” (He12:11). Dieu désire implanter en nous ce qui est réel et tangible. Si ce fruit n'est pas présent, cela signifie que notre foi est inactive. Seule une foi quotidiennement active, produisant une intimité avec Dieu, nous transforme vraiment. Chers frères et sœurs, oh combien nous avons besoin aujourd'hui de marcher par la foi! Car (He11:6) nous avertis que: “... sans la foi, il est impossible d'être agréable à Dieu ...”. Il fait tout pour nous. Sa grâce est largement accessible à tous. Il met à notre disposition Sa foi, si nous sommes prêts et désireux de la recevoir. Notre rôle est simplement de Lui obéir. Ce qu'Il nous demandent, est simplement de soumettre entièrement notre vie à Son autorité, afin de bénéficier de la plénitude de Christ.

Fin du Chapitre 12

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Chapitre 1: L'AMOUR DE DIEU

Chapitre 2: L' OFFRANDE DE LA VIE

Chapitre 3: LES DEUX ARBRES

Chapitre 4: LES DEUX NATURES

Chapitre 5: LA SENTENCE DE MORT

Chapitre 6: LE SALUT DE L'ÂME

Chapitre 7: LE TRIBUNAL DE CHRIST

Chapitre 8: MONTAGNES ET VALLÉES

Chapitre 9: LE SANG DE L'ALLIANCE

Chapitre 10: DIVISANT ÂME ET ESPRIT (1)

Chapitre 11: DIVISANT ÂME ET ESPRIT (2)

Chapitre 12: PAR LA GRÂCE, À TRAVERS LA FOI (Chapitre Actuel)

Chapitre 13: A L'IMAGE DE L'INVISIBLE

Chapitre 14: L’ESPÉRANCE DE LA GLOIRE

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